Un festival haut en couleurs, sur 10 jours
Pendant dix jours, Djanet se prépare pour cette grande célébration. Le dernier jour, un cortège traverse la ville au rythme des tambours, se dirigeant vers la place du combat. Les spectateurs affluent pour assister à cette cérémonie de quatre heures où les Touaregs des deux tribus s’affrontent dans une guerre symbolique, avec pour seules armes les chants, les danses et les costumes traditionnels.
Les hommes, vêtus de leurs plus beaux costumes traditionnels, portent une épée dans une main et un foulard dans l’autre, symbolisant à la fois le conflit et la paix. Leur tenue est composée d’un takambout (chéchia ornée), d’un chèche noir couvrant la tête, d’un sarouel, d’une longue chemise et d’une gandoura indigo à bandes rouges, bleues et noires. Les accessoires tels que l’épée et le poignard ajoutent à la solennité de l’événement.
Les femmes, elles, habillées de magnifiques robes indigo et ornées de bijoux, entonnent des chants traditionnels du peuple Touareg pour encourager les hommes. Au rythme du ganga, un tambourin traditionnel, elles apportent une énergie vibrante à cette cérémonie unique dans le Sahara algérien.